Ecouter un texte de Gertrude Stein, c'est accepter de lâcher prise, entrer dans un rapport rythmique et organique à la langue.
Ecouter un texte de Gertrude Stein, c’est accepter de lâcher prise, entrer dans un rapport rythmique et organique à la langue.
Emma Morin est comédienne, passionnée par l’oralité. Elle a aussi une formation musicale et une grande sensibilité aux arts plastiques. La rencontre avec Gertrude Stein, écrivain, mécène, toujours en quête de formes nouvelles, s’imposait comme une évidence. Une joyeuse évidence.
Gertrude Stein écrit Listen to me en anglais en 1936, puis le traduit en français. Elle aurait dû le monter avec Francis Picabia mais le contexte politique en a décidé autrement. Quelque chose s’affole dans cette écriture où les scènes et les actes parlent, comme un chaos qui met en cause le principe même de la représentation. Pour faire entendre la voix de Gertrude Stein, Emma Morin a imaginé une chambre d’écho : une table, une chaise, des lumières de couleur. On oublie alors la raison pour faire confiance à la perception. Sophie Joubert Texte publié dans la revue littéraire Luna-Park # 2 / nouvelle série / hiver 2004-2005, Transédition.
Hors-Série / Listen to me

Ecouter un texte de Gertrude Stein, c'est accepter de lâcher prise, entrer dans un rapport rythmique et organique à la langue.
Ecouter un texte de Gertrude Stein, c’est accepter de lâcher prise, entrer dans un rapport rythmique et organique à la langue.
Emma Morin est comédienne, passionnée par l’oralité. Elle a aussi une formation musicale et une grande sensibilité aux arts plastiques. La rencontre avec Gertrude Stein, écrivain, mécène, toujours en quête de formes nouvelles, s’imposait comme une évidence. Une joyeuse évidence.
Gertrude Stein écrit Listen to me en anglais en 1936, puis le traduit en français. Elle aurait dû le monter avec Francis Picabia mais le contexte politique en a décidé autrement. Quelque chose s’affole dans cette écriture où les scènes et les actes parlent, comme un chaos qui met en cause le principe même de la représentation. Pour faire entendre la voix de Gertrude Stein, Emma Morin a imaginé une chambre d’écho : une table, une chaise, des lumières de couleur. On oublie alors la raison pour faire confiance à la perception. Sophie Joubert Texte publié dans la revue littéraire Luna-Park # 2 / nouvelle série / hiver 2004-2005, Transédition.
Conception et jeu Emma Morin
Lumière Laurent Bénard
Film Erwan Mahéo
Vidéo Carole Cheysson
Assistant plateau Marc Perrenes
Production La Fonderie – Le Mans
Avec le soutien de Movimientos
Réalisation Théâtre de la Bastille