Je n'éprouvais aucun remords, je ne regrettais rien. J'étais seulement ivre de liberté.
Il y a quelque chose de profondément amer dans cette pièce d’Arthur Schnitzler. Le dramaturge viennois y pose, non sans une certaine perplexité, la question du cynisme et de l’effondrement des valeurs dans un monde désenchanté. Avec au centre la position ambiguë de l’artiste, définie dans la pièce par l’écrivain Sala : « Nous qui sommes tantôt des dieux, tantôt moins que des hommes ». Les STAN campent un univers noyé dans le blanc où les comédiens échangent leurs rôles dans ce qui ressemble à une interprétation au scalpel d’un dispositif théâtral impitoyable. Une approche ingénieuse et distanciée qui s’inspire aussi, dans son économie, des sculptures interactives du plasticien Erwin Wurm. H.L.T.
Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris
Le Chemin solitaire

Je n'éprouvais aucun remords, je ne regrettais rien. J'étais seulement ivre de liberté.
Il y a quelque chose de profondément amer dans cette pièce d’Arthur Schnitzler. Le dramaturge viennois y pose, non sans une certaine perplexité, la question du cynisme et de l’effondrement des valeurs dans un monde désenchanté. Avec au centre la position ambiguë de l’artiste, définie dans la pièce par l’écrivain Sala : « Nous qui sommes tantôt des dieux, tantôt moins que des hommes ». Les STAN campent un univers noyé dans le blanc où les comédiens échangent leurs rôles dans ce qui ressemble à une interprétation au scalpel d’un dispositif théâtral impitoyable. Une approche ingénieuse et distanciée qui s’inspire aussi, dans son économie, des sculptures interactives du plasticien Erwin Wurm. H.L.T.
Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris
Costumes An D’Huys
Lumière Thomas Walgrav
Technique Raf De Clercq, Clive Mitchell et Tim Wouters
Remerciements à Erwin Wurm.
Production tg STAN
Coréalisation Théâtre de la Bastille et Festival d’Automne à Paris